N’est-t-on pas mieux servi que part soi-même ? J’en suis persuadé. Cependant oublier ceux qui vont participé à la réussite du livre, indispensable à tous les amoureux de la course à pied, serait une omission impardonnable de la part d’hommes de partage comme nous pouvons...
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mardi 14 mai 2024

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Casquette ou buff ?

 

 

 

 

"Fuite au camelbak ….. Chaussettes humides "

(elle est tellement nulle que je choisis une taille  de police illisible pour la signature)

Dom Cado

 

 

 

Réflexions sur la bonne utilisation du camelbak et du buff.

 

L’idée de cet article, m’est venue pendant la dernière "Ronde des Douaniers", en rattrapant (surtout ;)) et en me faisant dépasser (rarement ;)) par différents concurrents.  La première chose remarquée, est le bruit de cascade provoqué par l’eau dans de nombreux camelbaks, parce qu’il séjourne de l’air dans l’espace restant après le remplissage de la poche à eau. Le bruit en lui-même n’est pas dérangeant, il peut rappeler des souvenirs de vacances à la  montagne, par contre le mouvement de l’eau dans le sac provoque à chaque hydratation, à chaque prise de liquide ….. une prise d’air.


 

 

Si vous êtes sujet aux ballonnements, aux nausées, voire aux vomissements jusqu’à provoquer l’abandon, un petit truc peut en diminuer les conséquences : quand vous venez de remplir la poche d’eau, il suffit de la retourner (après l’avoir rebouché ;)) et d’aspirer le reliquat d’air dans l’espace restant jusqu’à plaquer les deux "parois" de la dite poche d’eau.


 

Deuxième chose remarquée, toujours en ce qui concerne le camelbak, ce sont les sangles insuffisamment serrées. J’imagine que le mouvement de droite à gauche et de haut en bas du sac à dos doit provoquer quelques brûlures sur les épaules et dans le bas du dos. L’objectif est que le sac ne bronche pas au fil des kilomètres. Il ne doit pas devenir un ennemi, il y en a suffisamment comme ça, quand on aborde les derniers kilomètres.


 

 

Après la course ou l’entraînement intervient le nettoyage de la poche à eau, "comme tout le monde" avec les produits habituels ….. une désinfection, "comme tout le monde" à l’aide de pastilles pour biberons ou prothèses dentaires et, pour être certain de la retrouver propre et sèche, la garnir d’une boule de papier absorbant jusqu’à sa prochaine utilisation. Si vous être inquiet d’une possible prolifération microbienne, le stockage de la poche au congélateur vous rassurera.


 

 

Un petit mot aussi sur le port du buff à la place d’une casquette pour se protéger des rayons du soleil. Si vous faites le choix de la casquette, son utilisation pendant la course est limitée, quand elle est sur la tête elle est à sa place et elle y reste, à part mettre la visière d’avant en arrière, je ne vois pas trop ce que l’on peut en faire.

 

Le port du buff, lui, permet de porter fièrement les couleurs de son sponsor, de son club, où les couleurs prestigieuses, d’une course précédente et en plus il peut avoir plusieurs usages : déjà, en attendant le départ, dans un matin un peu frileux, il peut servir de tour de cou. Pendant la course, ses utilisations sont très diverses : au poignet pour s’éponger le front, en bandeau pour empêcher la sueur de tomber dans les yeux, ce qui permettra aussi d’échapper aux coups de soleil sur le haut des lobes d’oreilles et, aussi pour recouvrir complètement la tête et le cou quand le soleil est à son zénith. L’hiver, on peut aussi l’utiliser comme un masque pour éviter l’aspiration d’un air froid.


 

 

Aux ravitaillements, le buff sert aussi de "gant de toilette" pour se rafraichir le visage et les membres, afin d’éliminer les poussières qui ont la fâcheuse tendance à boucher les pores de la peau et par effet boomerang, rendre l’évaporation de la  transpiration difficile (rappel : c’est l’évaporation de la transpiration qui permet le refroidissement de la t° corporelle :

http://www.lalignebleue.net/fr/information/44483/temperature-corporelle).

 

 

Personnellement, je porte toujours deux buffs un au poignet et un sur la tête que je fais tourner par fortes chaleurs dès qu’un ravitaillement en eau se présente.

 

" Après ! Ce n’est que mon avis "