N’est-t-on pas mieux servi que part soi-même ? J’en suis persuadé. Cependant oublier ceux qui vont participé à la réussite du livre, indispensable à tous les amoureux de la course à pied, serait une omission impardonnable de la part d’hommes de partage comme nous pouvons...
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mercredi 15 mai 2024

Vannes 17°C

légère pluie

Vent 14 km/h Humidité 65 %

Température corporelle

 

 

"Toujours se méfier des courants d’air. Invariablement le fond de l’air est en contradiction avec la température. Si elle est chaude, il est froid, et l’inverse".

 Gustave Flaubert

 

 

Quelle peut être votre température corporelle avant, pendant et après une course ou un entraînement ?

 

Prenons trois exemples de conditions atmosphériques idéales qui facilitent le refroidissement : une température sèche de 20°, une température humide de 12° ou encore une température rayonnante de 21°.


 

La température corporelle avant la course :

La mise en train ou l’échauffement avant le départ n’a pas pour but de faire monter la température corporelle, mais de préparer l'appareil locomoteur aux efforts mécaniques de la course et de préparer psychologiquement à courir. "Joggez" en se retenant pour prendre conscience de toutes les réserves que l'on posséde, ni trop vite, ni trop longtemps pour évitez de gaspiller le glycogène musculaire.

Avant un Marathon est-il nécessaire de s'échauffer ? Je ne pense pas, sauf si vous voulez faire concurrence aux Kénians ; cela obligera à courir les premiers kilomètres à une allure "raisonnable" ..... 

 

Température corporelle pendant la course :  

Pendant la course, la T° va passer de 37° pour finir aux alentours de 38,5°, ce que l’on peut considérer comme un phénomène normal, comme si un thermostat permettait à l'organisme de bien fonctionner, comme un moteur de voiture qui a besoin d’être chaud ; à condition de lui fournir le refroidissement nécessaire, c'est-à-dire l’eau que l'on va boire et l'eau que l'on va s'asperger. Bien garder à l'esprit que c'est l’évaporation de la transpiration qui va permettre le reroidissement. Un corps qui ruisselle ne se refroidit pas et le risque de coup de chaleur devient présent.

 

Température corporelle après la course :

La T° de l'organisme, à la fin de la course, ne dépend pas des conditions atmosphériques, dans la mesure où votre refroidissement est "facile" (valeurs de T° entre 12° et 21°).

Lorsque que l'on s'arrête de courir, la T° va revenir graduellement à 37°. Ce refroidissement s’effectue toujours grâce à l’évaporation de l’eau de la sueur. Ce qui explique que que l'on continue à transpirer (quelquefois ruisseler) puisque l’évaporation est plus difficile à l’arrêt qu’en mouvement. Nous sommes tout simplement en train de nous débarrasser de la chaleur accumuler pendant la course.

Ce refroidissement doit se faire graduellement en fonction des conditions atmosphériques, par exemple :

      -Par temps froid sec avec du vent : il est préférable d'essuyer la transpiration et de se couvrir progressivement pour éviter un refroidissement trop lent ou trop rapide.

         -Une T° chaude et humide sans vent : il y a intérêt à rester découvert pendant quelques minutes pour faciliter l’évaporation de la sueur. Si on se couvre trop rapidement on risque d’aggraver les pertes en eau.

 

"Ecouter son corps et les messages qu’il vous envoie restera au final la meilleure solution. Après ! Ce n’est que mon avis."