N’est-t-on pas mieux servi que part soi-même ? J’en suis persuadé. Cependant oublier ceux qui vont participé à la réussite du livre, indispensable à tous les amoureux de la course à pied, serait une omission impardonnable de la part d’hommes de partage comme nous pouvons...
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mercredi 15 mai 2024

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Bien gérer son ravitaillement

 

 

 

 

 

 

 

"J’ai bien mangé, j’ai bien bu ….. J’ai la peau du ventre bien tendu ….. Merci à tous les bénévoles des postes de ravitaillement" 

D’après Patrick Topaloff

 

Les ravitaillements en course


Se ravitailler est essentiel, et plus la distance s’allonge, plus le ravitaillement prend de l’importance. Il peut être décisif pour les amoureux du chronomètre et soyons honnêtes, nous sommes tous amoureux du chronomètre quand on s’accroche un dossard sur la poitrine (n'est-ce pas Loic ?) ; courir un deuxième Marathon en ne confessant pas le souhait de réussir un meilleur temps que le premier est de la mauvaise foi.  


 


Le ravitaillement prend donc de l’importance et doit être adapté à la distance, jusqu’à devenir de l’alimentation pour les courses de longue durée.

Il est rare, que sur  un 10km, oublier de se ravitailler soit problèmatique. Sur Semi-Marathon, cela peut se compliquer un peu plus, surtout si votre chronomètre ne ressemble pas à celui des Kényans, certains pouvant utiliser un ravitaillement "énergisant". Sur Marathon par contre, la galère du dernier tiers de la course peut devenir présente et bien longue.


 


Alors le mieux est de rendre utile le ravitaillement, et pour le rendre le plus utile possible, (comme sur une distance Marathonienne) l’idéal sera de boire bouche pleine toutes les cinq minutes, une boisson testée lors de ses sorties longues. (Ce qui sous-entend courir avec un camelback).

 

Cependant si vous faites le choix, comme 98% des coureurs du peloton (Ce qui ne veut pas dire, parce qu’ils sont nombreux, qu’ils ont raison), de boire aux ravitaillements mis à disposition sur le parcours, quelques petits trucs peuvent vous être utiles :

Dans la première partie de la course, boire de l’eau pure, en marchant, pour permettre la déglutition. A la sortie du ravitaillement, jeter bouteilles et gobelets dans la bouche grande ouverte de containers qui ne demandent que cela, ne fait pas perdre beaucoup de secondes (même si vous êtes maladroit, vous devriez y arriver).

 

Pour éviter de jouer des coudes, arrêtez-vous vers la fin du ravitaillement souvent moins embouteillé, le sourire aux bénévoles n’étant pas interdit. Attention aux boissons d’effort proposées, surtout si vous n’en consommez pas habituellement, vous risquez quelques problèmes gastriques.

Si vous êtes cerné par la ceinture de vos gels habituels, bien les mélanger à la salive avant d’arriver au ravitaillement pour qu’ils soient plus facilement assimilables avec l’eau que vous allez boire.



N’hésitez pas à vous rincez le visage, les bras et les jambes pour vous débarrassez des poussières qui obstruent les pores de la peau pour faciliter l’évacuation de la transpiration.

Si on vous sert des gobelets, "écrasez" les entre vos doigts cela vous permettra de boire plus facilement.  

 Attention ! Quand vous sortez du ravitaillement, vérifiez votre vitesse sur les premiers hectomètres, le verre d’eau à tendance à donner des (fausses) ailes.

 

"Après ! ….. Ce n’est que mon avis"