N’est-t-on pas mieux servi que part soi-même ? J’en suis persuadé. Cependant oublier ceux qui vont participé à la réussite du livre, indispensable à tous les amoureux de la course à pied, serait une omission impardonnable de la part d’hommes de partage comme nous pouvons...
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jeudi 16 mai 2024

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Radicaux libres

 

 

Si vous souhaitez écouter au lieu de lire :

   

 


 

 

"Il arrive que le combat que l’on mène contre nous, avec l'imprudence qui prend la place de la raison, peut nous interdire d’utiliser nos jambes pendant très longtemps."

 Dom Cado

 

 

Les radicaux libres et les antioxydants.

   

Mon médecin généraliste m'a dit l'autre jour que le sport tue. Il est vrai qu’il le dit en souriant, cependant si nous nous intéressons d’un peu plus près aux radicaux libres du runner qui parcoure des kilomètres et des kilomètres à grandes ou petites enjambées, nous allons nous rendre compte  qu’au même moment, à l’intérieur de son corps se pratique un autre sport.

     


Un sport de combat entre les radicaux libres, responsables du vieillissement des tissus, et les antioxydants, défendeurs, pourfendeurs des attaques des radicaux libres et c’est le vainqueur qui décidera, entre autres, de notre forme ou de notre faiblesse du moment. Pour prendre leur défense, en quantité normale les radicaux libres nous protègent de certains microbes, néanmoins lors d'effort "vite et long" leur fabrication, devient excessive. 


 

Reprennons depuis le début. La grande capacité pulmonaire du coureur à pied (Le VO2) est le signe d’une capacité à courir vite et longtemps et cette capacité devient aussi le sponsor principal des radicaux libres, résidus de l’oxygène respiré, et qui ont pour objectif d'affaiblir le runner.


    

 

Les antioxydants sont des adversaires coriaces des radicaux libres. On les trouve dans les végétaux crus (carottes, tomates, pastèques, abricots..) huiles végétales (olive, colza..) les huiles de poisson (morue par exemple, souvenir d'une certaine génération), les végétaux cuits (épinards, brocolis, haricots verts..) ..... 


      

Et si vous ajoutez à l’alimentation une cure de vitamine (C et E) en période intense d’entraînement ou de fatigue générale (mentale et musculaire)  je n’irai pas jusqu’à dire que vous allez gagner le combat mais vous allez atténuer l’effet des radicaux libres sur votre organisme. 

Pour répondre à mon médecin : la course à pied prartiquée avec une tête raisonnée et à l'écoute d'un corps plus raisonnable est quand un bienfait sur la santé d'un point de vue physique, physiologique et psychologique. Il est d'accord avce moi.

 Après ! Ce n’est que notre avis"

Voivi le résumé d'un article d'une étude Danoise qui a suivi pendant 12 ans 1098 joggeurs et 413 personnes sédentaires. Les chercheurs ont enregistré le nombre d’heures, la fréquence, le rythme de jogging par semaine et ont constaté après cette période que ceux qui couraient le plus avait la même probabilité de mourir que les sédentaires. Ceux qui faisaient du jogging de façon plus modérée avaient le plus faible taux de mortalité : 

"Faire de l’exercice soutenu pendant des décennies peut présenter des risques pour la santé, particulièrement pour le système cardiovasculaire. Il faut souligner que le rythme du jogging à faible allure correspond déjà à un exercice intense et que le fait de faire du jogging de façon soutenue revient à faire de l'exercice de façon très vigoureuse met en garde le Dr Peter Schnohr de l’hôpital Frederiksberg de Copenhague, principal auteur de ces travaux parus dans le « Journal of the Collège of Cadiology."

Il conclut : "Tous nos travaux montrent une corrélation entre une certaine intensité et la mortalité. Si votre objectif est d’allonger votre espérance de vie, faire du jogging à un rythme modéré  est la bonne stratégie ….. En faire plus pourrait être néfaste ."

"Je connais quelques hémérodromes* qui pourraient s’inquiéter ….. J’ai bien dit qui pourraient !!!!!

Mais ont-ils vraiment des raisons de s’inquiéter ?"

 

*Hémérodrome : "Qui peut courir toute une journée." Nom que les Grecs et les Romains donnaient à des courriers d’état, entraînés pour couvrir de grandes distances à pied; parce que contrairement à ce que l’on pourrait penser, l’homme sur les grandes distances est plus rapide que le cheval.