N’est-t-on pas mieux servi que part soi-même ? J’en suis persuadé. Cependant oublier ceux qui vont participé à la réussite du livre, indispensable à tous les amoureux de la course à pied, serait une omission impardonnable de la part d’hommes de partage comme nous pouvons...
dom.cado@laposte.net
56 000 Vannes
Tél : 07 86 11 18 61
Contact email
mardi 14 mai 2024

Vannes 12°C

pluie modérée

Vent 20 km/h Humidité 95 %

Le syndrome de la patte d'oie

 

 

Dessin de Sébastien Lamart  : http://sebastien-lamart.blogspot.fr/ 

 

 

«Un jour, l’absence totale des rides constituera le seul moyen de détecter la vieillesse» 

Philippe Bouvard

 

 

Le syndrome de la patte d’oie.

 

Avec l’âge, les rides apparaissent et notamment autour des yeux. On les appelle les pattes d’oie et quelles que soient les crème employées, très efficaces dans nos jeunes années, il arrive un moment la chirurgie esthétique devient la seule solution pour les faire disparaître.

 

Quand on parle de patte d’oie je pourrais aussi développer en parlant d’un type de carrefour, d’une construction de forme pyramidale triangulaire destinée à diviser les eaux d’une rivière, une technique que les charpentiers utilise pour marquer des pièces de bois au-dessus du chevet d’une église gothique ou encore dans le domaine maritime une façon de mouiller en jetant trois amarres en triangle.

 

Mais je sais que les pattes d’oie citées ci-dessus, en dehors de montrer votre érudition auprès de vos amis, ne sont pas celles qui vous intéressent. Les seules, les vraies, les douloureuses, les inquiétantes, celles qui vous rendent insupportable, grognon, pleurnicheur sont les pattes d’oie de l’insertion tendineuse sur la partie supérieure de la face antéro-médiale du tibia.

 

Cette insertion est appelée pattes d’oie parce qu’elle regroupe trois tendons sur la face interne du genou. Ne pas confondre avec le syndrome de l’essuie-glace qui lui se situe sur la face externe du genou. Tout aussi douloureux et inquiétant, vous rendant autant grognon, et pleurnicheur.

 

Le responsable de son apparition ? C’est simple. C’est vous. Un kilométrage trop important, l’utilisation de chaussures usagées, une instabilité du bassin sont des exemples de son développement ; comme une reprise trop rapide après une autre blessure qui oblige à compenser.

 

La première douleur, vicieuse à souhait, du syndrome de la patte d’oie est rassurante puisque, présente au début de la séance, elle s’estompe après quelques kilomètres de course. Plus tard en mauvais croyant, rassuré par la disparition de la douleur rapide, le mal persiste, accompagné généralement d’une amplitude de mouvement réduite. Au toucher la face interne du genou devient sensible et des craquements articulaires font leur apparition.

 

En dehors des soins de base liés à toutes les tendinites (Je vous invite à jouer aux curieux : ICI) quelques spécificités peuvent soulager la douleur, comme la mise en place routinière d’étirements très ciblés suivi de la pose de compresses froides. Des massages en utilisant un foam roller ont montrés aussi leur efficacité et quand vous avez tout essayé pourquoi pas les huiles essentielles, avant le rebouteux : ICI. Parce que, pour ce qui est de rendre visite à votre kinésithérapeute, vous hésitez beaucoup étant donné que les recommandations qu'il vous sérine au fil des séances ont tendance à entrer par une oreille et sortir par l'autre.

 

« Après ! Ce n’est que mon avis »

 

Source : https://www.runtastic.com/blog/fr/tendinite-de-la-patte-d-oie/