La forme et les formes

"Je suis bien dans ma peau, elle est juste à ma taille"

Lire c'est bien aussi : 

Les formes ne sont pas une contre-indication à la forme.

Nous devrions vivre dans une société ou chacun devraient pouvoir exprimer ses formes, sans être réduit au silence sous le regard bien-pensant d'une normalité mise en place par une majorité qui pense, parce qu'ils sont nombreux, que leur avis devient la règle à suivre. Du coup une minorité hors norme ne prend plus le risque de se montrer "en forme" de peur d'être exclue.

Pourtant vivre à l'écart des standards c'est innover, c'est devenir soi-même pour avoir un intellect "en forme" dans un corps "aux formes" avantageuses. Marylin Monroe actrice américaine des années 50/60 serait considérée comme bien en chair par les normes actuelles alors que de nombreuxxxxx hommes d'aujourd'hui la trouveraient à leursssss goûtsssss.

Prévenir des risques des personnes aux poids lourds lorsqu'elles décident de pratiquer la course à pied semble évident et la première étape c'est de les conseiller pour qu'elles consultent un stéthoscope avant d'arpenter les magasins de sport à la recherche de la bonne paire de chaussures.

Etre en surpoids et chausser les runnings au début peut se transformer en chemin de croix ; il faudra quelques mois pour entrer en religion. Une endurance qui n'en n'est pas une avec la fréquence cardiaque qui s'élève aux allures du seuil voire de la Vma n'est pas un signe de progression. Des douleurs articulaires et les risques de lésions ligamentaires pendant et après ne donne pas envie d'y retourner. La répétition des chocs créent des inflammations que les muscles de posture n'arrivent plus à adoucir deviennent douloureusement insupportables.

L'alternance de la marche et de la course très lente (65% de la Fcm, allure qui favorise l'utilisation des graisses), sur terrain souple, comme un terrain de football, devient le passage répétitif, périodique, obligé, pour progresser, pour qu'enfin la foi, le culte du running fasse son apparition.

Le vélo et la natation, sports portés, sont des bons palliatifs pour travailler le souffle en laissant au repos, d'une certaine manière les articulations.

 Après ? L'alimentation, l'hydratation, un sommeil récupérateur, une force de caractère et beaucoup, beaucoup de patience feront que petit à petit le "camelbak" de plusieurs kilos que l'on porte sur toutes les parties de notre anatomie finira par s'alléger, en gardant la douceur de formes généreuses.  

"N'oublions pas que notre corps, c'est l'endroit où l'on vit, évitons de le maltraiter. Mais ça, ce n'est que mon avis"