N’est-t-on pas mieux servi que part soi-même ? J’en suis persuadé. Cependant oublier ceux qui vont participé à la réussite du livre, indispensable à tous les amoureux de la course à pied, serait une omission impardonnable de la part d’hommes de partage comme nous pouvons...
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jeudi 16 mai 2024

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Le runner est un grand malade

 

            Dessin de Sébastien Lamart  : http://sebastien-lamart.blogspot.fr/

 

 

"Les sots sont nécessairement entêtés ;

moins ils ont d'idées, plus ils y tiennent"

Pierre-Claude-Victor Boiste

 

 

 

Le runner est un grand malade. 

 

Il me suffit de regarder les deux onglets les plus lus de La Ligne Bleue pour affirmer que le runner est un grand malade. Quand je parle de runner, je parle bien évident en grande majorité du genre masculin moins à l’écoute des conseils, moins sérieux dans sa pratique sportive que peut l’être la gente féminine.


 

 

Je n'écris pas cela pour éviter de me mettre la moitié de la population à dos, c'est juste une vérité que je vérifie au jour le jour : le sexe dit faible, devient plus fort dans sa pratique sportive parce que plus à l'écoute, plus apte à mettre en pratique les bonnes pratiques pour progresser ; le mâle au sexe fort devient faible, parce qu'il ce croît capable de remettre en cause des tonnes de recommandations, de consignes, de directives des plus grands physiologistes, des plus grands préparateurs physiques pour finir chez les plus grands psychologues, terminus de sa routine sportive.


 

 

Avec ce type de réflexions je vais me mettre à dos quelques sportifs et pas seulement du dimanche matin, mais le décompte des visites des onglets "Infirmerie" et "Le stade à franchir pour progresser" de La Ligne Bleue, sont loin, très loin devant les autres, et criants de vérité ; comme si le runner passait son temps à se soigner, tout en cherchant à progresser et, si à cela j’ajoute à la troisième place des lectures, pas si éloignée que ça des deux premières, "Le divan du psy", on arrive au bouquet final d’un feu d’artifice que l'on peut commenter par : "J’ai mal partout, je continue à courir et j’espère que soigner ma tête va remettre mon corps dans le droit chemin".

 

 

Drôle de physiologie, amusante psychologie, mais chez ces gens-là les deux sont indissociables, comme le mensonge à soi-même qui devient la première blessure loin d'être douloureuse, mais qui trace son chemin insidieusement. Alors que faire, quoi dire, qu'écrire pour déprogrammer un cerveau qui entraîne le corps dans une spirale infernale ? ….. Rien, parce qu'il n'y a rien à faire contre l'insistance, la persistance à croire que l'on soigne le mal par le mal.

Alors, si l'entêtement est synonyme de succès dans beaucoup de situations de la vie, autant dans d'autres il fait perdre la vue, exposant les butés à continuer à commettre les erreurs qui conduisent de l'infirmerie au divan du psy …..

 

"Après ! Ce n'est que mon avis ….."