N’est-t-on pas mieux servi que part soi-même ? J’en suis persuadé. Cependant oublier ceux qui vont participé à la réussite du livre, indispensable à tous les amoureux de la course à pied, serait une omission impardonnable de la part d’hommes de partage comme nous pouvons...
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mardi 14 mai 2024

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Les trois tiers !!!!!

 

"On utilise qu’un tiers de notre cerveau,

le reste c’est de la connerie

Brève de comptoir 1988

 

Les trois tiers ….. À peu près ….. 

Quoique que l’on dise quoique que l’on fasse, s’inscrire à une course sous-entend de faire un meilleur temps que la fois dernière, à part quelques éléments du peloton qui ne sont là que pour le plaisir.

Si votre marge de sécurité est grande, comme de passer sous les quatre heures au Marathon, en tenant compte d’un potentiel  proche des trois heures trente, inutile de passer chez le barbier pour vous faire friser les moustaches afin de réussir trois heures cinquante-neuf minutes cinquante-neuf secondes. Même une mauvaise gestion de course rend la chose (presque) possible. Par contre vous rapprocher au plus près de vos capacités "réelles" (vérifiées en amont), ne laisse aucune place à l’improvisation. 

Inutile de revenir sur la connaissance de sa Vma, inutile d’épiloguer sur la préparation des douze semaines, j’en parle suffisamment dans différents articles de La Ligne Bleue  pour éviter de me répéter,  comme le fait d’année en année un journal de course à pied à l’aura mondiale comme écrit dans son titre (Je chatouille avec mes maigres moyens).

Donc, à titre d’exemple d’une bonne gestion de course, comme un Marathon, voilà un exemple à mettre en pratique, en principe synonyme de réussite : diviser la distance en tiers.

Le premier à une allure bien en dessous de la vitesse prévue, jusqu’à dix secondes de plus au kilomètre pendant les dix premiers, ce qui représente une perte d’une centaine de secondes qui vous fera gagner quelques minutes dans le dernier tiers de la course, à condition que votre égo ne dépasse pas la norme, pour accepter de vous faire doubler, dépasser, submerger par ceux qui pensent que le glycogène est une denrée inépuisable.

Sans se prendre pour  Marcel Proust, le deuxième tiers, les 25 kilomètres suivants vont servir à  la recherche du temps perdu, progressivement, tranquillement sans laisser aucune place à une euphorie destructrice.

Grâce à cette patience, les 7 kilomètres restants, vont se transformer en pure délectation à se sortir des embouteillages provoqués par "les trop rapides" du premier tiers.

Je devine, déjà, quelques matheux me reprocher que j’ai une drôle de conception des fractions. Cependant ne faut-il pas mieux des tiers bizarres qu’un dernier à ne plus voir le temps passer ?

"Pour un dix ou un semi-marathon cela marche très bien aussi ….. Après ! ….. Ce n’est que mon avis ….. "