N’est-t-on pas mieux servi que part soi-même ? J’en suis persuadé. Cependant oublier ceux qui vont participé à la réussite du livre, indispensable à tous les amoureux de la course à pied, serait une omission impardonnable de la part d’hommes de partage comme nous pouvons...
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mercredi 15 mai 2024

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Patrick Locquet

"Il y a des jours comme cela où on prend le départ d’une course en sachant que l’on ferait mieux de ne pas le faire. Cependant entre un arrêt intelligent et un abandon dévastateur le choix est normalement fait"

 

Déçu, mais sans aucun regret !

de Patrick Locquet

 

Si mon côté fêlé de coureur d'ultra m'avait donné raison il y a 10 jours sur un 10 km à Valenciennes, la réalité m'a rattrapé cette nuit sur les 100 km de Steenwerck et rappelé cette règle de base : ne pas prendre le départ d'une course d'ultra si on n'est pas au mieux de sa forme, ou avec des soucis de santé.

Si les 30 premiers km se sont passés mieux que je ne l'espérais, la suite fut beaucoup moins rose avec une évolution progressive mais inexorable du mode coureur motivé vers le mode marcheur titubant, via le mode trottineur essayant désespérément de relancer la mécanique pour repartir mais sans succès, et tout ça à cause d’un système digestif encore très fragile et m'ayant pourri la vie jusque trois jours avant la course.

Je n'ai pas voulu être raisonnable en ne m'alignant pas au départ, et comme l'aurait dit Coluche, ce sont les boyaux du ventre qui ont eu raison des boyaux de la tête ; après 53,13 km et 7h48 de course, j'ai jeté l'éponge, puisque même marcher à moins de 5km/h était devenu douloureux.

Le jeu n'en valait pas la chandelle et j'ai préféré éviter des dégâts plus importants.  Je laisse reposer l'organisme pendant quelques semaines, sans courir. Mais ce sera pour mieux revenir, avec un 24h00 prévu les 2 et 3 juillet.

Pour ce qui est de Steenwerck, le rendez-vous est déjà pris pour les 24 et 25 mai 2017, pour passer au-dessus de cette déconvenue qui n'empêchera pas de faire que l'édition 2016 (celle des 40 ans de la course), restera inoubliable avec un nouveau record de l'épreuve en 6h33mn55 (le précédent datait de 20 ans), plus de 1000 coureurs au départ mercredi soir, et probablement un nouveau record de cent bornards ce soir pour la cuvée 2016. 

Je tire un grand coup de chapeau à tous ceux qui ont bouclé les 100 km, et pour avoir assisté à quelques arrivées pendant la journée, certains coureurs ont eu bien du mérite, vu leur état en arrivant.

Patrick Locquet