Je travaille quand même un peu

"Je n’aime pas le travail ; mais il y a quand même une chose que j’aime dans le travail, c’est  l’occasion de se découvrir soi-même"

 Joseph Conrad

Les conseils de Dom que vous êtes nombreux à suivre chaque semaine sont tirés pour certains, d’un livre introuvable aujourd’hui :  "Le Marathon" de François Perronet. Pour beaucoup c’est la  bible de la course à pied et souvent des parutions comme Jogging International, Running, Sport et Vie et autres VO2 y font souvent référence dans leurs articles.

Ne pensez pas que qu’il me suffit de faire du copier/coller chaque semaine pour : "Vous régaler de conseils simples et à la portée de tous" (c’est vous qui le dites !!!!).

Ce livre fait presque 500 pages, et il se lit avec une calculatrice dans la main gauche et à portée de la main droite un dictionnaire parce qu’il faut reconnaître que certains passages sont très techniques pour ne pas dire "imbuvables" mais tout en restant passionnant (je dois en être à la dixième lecture, il est tout annoté, pleins de marque-pages, un peu méconnaissable. Je n’ose pas le rendre à sa propriétaire.)

Vous voulez un exemple ?

"…… cette énergie est fournie sous forme d’Atp. La production d’Atp par la glycolyse n’exige pas de présence d’oxygène (c’est possible ?). Notez que l’Atp est généré à partir d’ADP et de Pi au niveau des réactions 6 et 9. Par conséquent, chaque fois qu’une molécule de glucose entre dans la glycolyse, 4 molécules d’ATP sont fournies (c’est évident !). Toutefois notez aussi que dans la réaction 1, une molécule d’ATP est nécessaire pour allumer la série de réactions et qu’une autre molécule d’ATP est utilisée dans la réaction 3. Par conséquent, lorsque le glucose est le carburant de la glycolyse, la production nette d’ATP est 4ATP-2ATP= 2ATP (çà j’ai trouvé) par molécule de glucose, ou 2 moles d’ATP par mole de glucose.

Vous êtes encore là ? Allez un dernier effort ..... faites moi plaisir.

 "……Le deuxième but de la glycolyse, est de fournir de l’acide pyruvique (ben voyons !) qui est aussi un triose et qui est la forme par laquelle les glucides entrent dans le cycle de l’acide citrique et la chaine respiratoire. Notez que (notez bien, surtout), pour entrer dans le cycle de l’acide citrique, le pyruvate est converti en acétate, une molécule qui ne possède que deux atomes de carbone (que deux ?). Un atome de carbone est donc perdu sous la forme de dioxyde de carbone lorsque le pyruvate est transformé en acétate. Une molécule d’hydrogène est également perdue (ouf !)."

Vous voyez, quand je tire un article du livre de François Perronet pour : "Vous régalez de conseils simples et à la portée de tous." (C’est toujours vous qui le dites, et j’aime bien !). Je m'amuse peut-être ! Mais je travaille aussi.

"Après ! Si vous avez souri ou ri , j’ai réussi ."