N’est-t-on pas mieux servi que part soi-même ? J’en suis persuadé. Cependant oublier ceux qui vont participé à la réussite du livre, indispensable à tous les amoureux de la course à pied, serait une omission impardonnable de la part d’hommes de partage comme nous pouvons...
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mardi 14 mai 2024

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Je suis un vétéran

 

 

 

"Vieillir est le seul moyen que l’on est trouvé pour vivre longtemps ….. à condition de prendre le temps d’ajouter de la vie aux années ….."

 D’après Sainte Beuve


 

Etre Master

Inutile de travailler dans un service de renseignements pour se rendre compte que la proportion de masters augmente chaque années dans les pelotons de courses à pied. Il y a plusieurs explications possibles à ce que les "vieux" soient une majorité à grossir les lignes de départ des courses.

La première, est que les courses aux longs cours nécessitent un temps de préparation étalé sur plusieurs mois, ce qui est difficilement compatible avec une vie familiale déjà bien "chargée". Confier la responsabilité des tâches ménagères et des taches d’éducation des enfants à raison de quatre fois par semaine sur plusieurs semaines à sa conjointe ou conjoint risquent de générer quelques tensions.

 

Une autre explication est que la course à pied, sur des épreuves longues, exige de la méthode et de la rigueur qui s’accommodent bien avec une certaine "expérience",  et comme beaucoup de masters ont perdu le goût des sports de ballon et des troisièmes mi-temps tardives, la course à pied devient le sport idéal à pratiquer sans contraintes de lieux, de partenaires et d’horaires. 


Autre explication, dans un monde où la forme et les formes ont pris beaucoup d’importance, la course à pied (comme d’autres sports d’endurance) devient une solution pour améliorer sa condition physique, voir de repositionner dans le vert des compteurs sanguins un peu rouges et remettre l’aiguille de la balance dans le bon sens. 

 

Un avantage certain à la vocation tardive, est que la carrière tardive peut durer. Les plans d’entraînement que l’on découvre après 40 ans avec un corps qui n’a pas été trop sollicité depuis l’âge de 20 ans sont plus faciles à digérer, d’autant que l’usure psychologique n’étant pas encore là, tout devient possible. Par contre ce qu’il faut savoir accepter quand les années passent c’est que les temps réalisés à la cinquantaine (la Vma reste stable jusqu'à 50 ans) vont d’une façon inéluctable diminués au fils des années (peut-être commencer à privilégier le seuil !)

 

 

Un test réalisé aux Etats Unis conclut que si un coureur à 30 ans termine un 10km en 36’, il maintiendra un chrono de 38’ entre 40 et 50 ans. Après le déclin s’accélère, 44’ entre 50 et 60 ans, 53’ à 65 ans ….. 

 

Je sais ! Beaucoup d’entre vous vont me répondre qu’ils ont progressé au-delà de la cinquantaine. Mais est-ce une progression ? Je pense plutôt qu’ils n’ont pas réalisé les temps possibles bien avant, par manque d’entraînements structurés, ou par exemple à cause d’une surcharge pondérale de début de "carrière" ou encore sur un potentiel plus important pas utilisé précédemment. 

 

 

Alors pour durer après cinquante ans, quand l’organisme commence à digérer difficilement les excès en tous genres, quelques règles d’hygiène de vie sont primordiales, comme la qualité du sommeil et l’alimentation, tout en apprenant à gérer une "saison kilométrique" pour éviter "l'addiction kilométrique".


 

"Après ….. Je connais quelques hémérodromes qui acceptent avec difficultés que le temps qui passe ….. passe …..

Mais ce n’est que mon avis ….."