N’est-t-on pas mieux servi que part soi-même ? J’en suis persuadé. Cependant oublier ceux qui vont participé à la réussite du livre, indispensable à tous les amoureux de la course à pied, serait une omission impardonnable de la part d’hommes de partage comme nous pouvons...
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mercredi 15 mai 2024

Vannes 17°C

légère pluie

Vent 14 km/h Humidité 65 %

Refroidissement FDI

"Le frisson savoureux de ce tiède refroidissement de l’air courait sur les membres, entrait dans les poumons, béatifiait le corps et l’esprit en leur immobilité"

Guy de Maupassant

 

Comment savoir si mon refroidissement va être :

facile, difficile voire impossible ?

 

La température extérieure et l’humidité sont les deux éléments à prendre en compte pour déterminer si le refroidissement du corps va être facile, difficile, voire impossible.

Le refroidissement passe par l’évaporation de la transpiration. Si une partie de cette transpiration ruisselle sur la peau, détrempe vos vêtements et tombe sur le sol cela signifie que la quantité de sueur que vous perdez pendant la course est supérieure à la quantité d’eau que vous évaporez au niveau de votre peau. Dans ces conditions, vous transpirez beaucoup pour vaporisez peu d’eau, ce qui rend le refroidissement difficile.

 

A titre d’exemple prenons un coureur de 70 kg (moi par exemple) effectuant un Marathon dans des conditions atmosphériques qui rendent son refroidissement facile, difficile, voir impossible :

 

Refroidissement

   Facile Difficile  Impossible 
T° sèche   15°  22° 26° 
 T° humide  8° 18°  22° 
 T° rayonnante  16°  24°  34°
 Perte d'eau  2 à 3l  6 à 8l  10l et +

(Source François Peronnet dans son livre "Le Marathon")

 

N’oubliez pas ! 

C’est l’évaporation qui permet le refroidissement et pas de transpirer comme on le croit trop souvent. Et l'on se refroidit autant avec l’évaporation de l’eau "aspergée", avec comme avantage d’économiser sa propre sueur.


"Après ! Ce n’est que mon avis "