N’est-t-on pas mieux servi que part soi-même ? J’en suis persuadé. Cependant oublier ceux qui vont participé à la réussite du livre, indispensable à tous les amoureux de la course à pied, serait une omission impardonnable de la part d’hommes de partage comme nous pouvons...
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Moi ? Jamais blessé.

 

"L’autre jour un runner bien connu de mon environnement me pose la question : «Depuis le temps que je te vois courir, tu n’es jamais blessé".

 

 

 

Jamais blessé, ce n’est pas l’expression à employer, moins que rarement me semble plus adapté. Après les nombreuses années passées à user mes semelles de runnings, l’arrêt total de la course à pied pour cause de blessure se compte en quelques jours, suite à une tendinite du jambier antérieur après 130km de chemins côtiers en participant à l’Ultra-Marin.

Tendinite guéri en peu de temps pour la bonne raison que je préférerai toujours un arrêt intelligent, quand ça commence à aller « un peu moins bien » plutôt qu’un abandon dévastateur quelques kilomètres plus loin quand « tout ne va plus  du tout ». J’en connais qui ne se sont jamais remis ou très difficilement d’avoir été au-delà du possible.

 

Alors quitte à contrarier quelques runners qui suivent régulièrement La Ligne Bleue, lister les raisons pour lesquelles je ne suis rarement blessé se justifie. Pourtant ces raisons vous les connaissez. !!!!!

Mais ! Mais, à écouter le mauvais génie qui squatte votre cerveau au lieu du bon lutin qui loge dans tous les recoins de vos muscles, de vos articulations, de vos tendons, j’en passe et j’en oublie, les blessures finirons intégrées à votre pratique sportive, jusqu’au jour où les runnings seront rangées définitivement et la nostalgie prendra le pas sur les souvenirs.

 

Moi ! Jamais blessé :

 

- Peut-être parce que, comme le dit mon médecin, ma plus grande qualité, c’est mon hypocondrie latente, qui fait que je suis très à l’écoute des alertes physiques …..

- Peut être parce que je réalise toutes mes séances d’endurance en respectant ma fréquence cardiaque …..

- Peut-être parce que au-delà de 45’ de sortie, l’hydratation me semble plus importante que d’associer la couleur de mes branches de lunettes avec les lacets de mes runnings. Et si bizarre que cela puisse paraître, l’hydratation a aussi son importance l’hiver, car le froid accélère la déshydratation …..

- Peut-être parce que j’utilise le dernier œillet des chaussures dans le laçage, pour avoir une meilleure tenue du pied et éviter d’exploser les ongles …..

- Peut-être parce que, en course, je ne prends aux ravitaillements qu’une alimentation et une hydratation testées pendant mes sorties looongues …..

- Peut-être parce que je bois des eaux pétillantes pour faciliter ma récupération entre les séances …..

- Peut-être parce que au jour le jour, mon alimentation variée, me fait éviter les aliments acides souvent responsable de tendinites …..

- Peut-être parce que le retour au calme à la fin de la séance a autant d’importance que l’échauffement et le cœur de la séance …..

- Peut-être parce que je m’étire à la condition que je peux réaliser les mouvements sérieusement en prennant le temps de les réaliser …..

- Peut-être parce que, si je vais courir deux jours de suite, je change de chaussures pour permettre au gel de retrouver son élasticité…..

 

 

Voilà déjà quelques règles auxquelles je suis docile. Pas à 100 %, bien sûr, je ne suis pas un saint (Quoique ! J'ai une commune qui porte mon nom : Saint-Cado), néanmoins quelques unes me sont incontournables.

 

 

"Et, comme le disait une amie trop précocement disparue :

Dom ? Jamais mal ….."